Le Royaume-Uni accélère le développement du laser DragonFire, mais rencontre des problèmes avec le char Challenger
Le Royaume-Uni accélère les travaux sur l'arme laser DragonFire et prévoit d'en équiper quatre destroyers de la Royal Navy dès 2027. C'est ce qu'a annoncé la ministre des acquisitions de défense, Maria Eagle, dans une réponse écrite au Parlement.
Voici ce que nous savons
Le DragonFire a réussi à détruire une cible aérienne pour la première fois en janvier 2024, ce qui a constitué une étape importante dans le développement de la technologie laser pour les armes. Le système est développé par un consortium d'entreprises dirigé par MBDA en collaboration avec Leonardo UK et Qinetic.
Le gouvernement britannique accélère l'intégration des armes laser dans la marine cinq ans avant la date prévue, ce qui permettra aux militaires d'adapter le système aux conditions réelles et d'améliorer son intégration, ses logiciels et ses capacités de combat.
Le laser DragonFire. Illustration : Міноборони
Dans le même temps, la modernisation du char de combat principal Challenger a pris du retard en raison de problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement. Des ressources supplémentaires ont été allouées pour remédier à ces difficultés, et la prochaine phase d'essais devrait débuter au deuxième trimestre 2025.
La modernisation, réalisée par Rheinmetall BAE Systems Land, comprend l'installation d'une nouvelle tourelle avec un canon lisse de 120 mm, un blindage amélioré et un système de protection active. Il est prévu que les 138 chars Challenger 3 entrent en service d'ici la fin de l'année 2030 et que leur utilisation complète commence au moins en 2027.
En bref, le gouvernement britannique a également annoncé une augmentation des dépenses de défense à 2,5 % du PIB en 2027. Cela ajoutera 14,2 milliards de livres au budget pour l'exercice 2027-2028. Par exemple, dans la déclaration de printemps de mars, il a été annoncé que 400 millions de livres seraient alloués au Fonds d'innovation pour la défense, qui servira à développer des technologies sans pilote et l'intelligence artificielle.
Source: Defence News