WSJ : VW va imposer une surcharge sur les étiquettes de prix des voitures importées aux États-Unis.
Volkswagen imposera un "prélèvement à l'importation" sur les véhicules soumis aux droits de douane de 25 % imposés par le président américain Donald Trump, a rapporté mercredi le Wall Street Journal.
Ce que nous savons
La réaction de Volkswagen aux droits de douane a d'abord été rapportée par la publication industrielle Automotive News. Les journalistes ont appris que le constructeur automobile allemand a temporairement interrompu les expéditions ferroviaires de voitures vers les États-Unis en provenance du Mexique et qu'il retiendra au port les véhicules arrivant d'Europe par voie maritime.
Selon le WSJ, Volkswagen a informé ses concessionnaires qu'il fournirait plus de détails sur les stratégies de prix pour les voitures soumises aux droits de douane d'ici la mi-avril. La distribution de ces voitures aux concessionnaires devrait commencer à la fin du mois.
"Nous voulons être très transparents sur la manière dont nous allons traverser cette période d'incertitude", a déclaré un porte-parole de Volkswagen.
Le plus grand constructeur automobile allemand a déclaré la semaine dernière que les droits de douane américains et les éventuels droits de rétorsion auraient un impact négatif sur la croissance et la prospérité aux États-Unis et dans d'autres régions économiques.
Droits de douane américains sur les importations de voitures et de pièces détachées
Rappelons que mercredi dernier, le 26 mars, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il imposait des droits de 25 % sur toutes les importations de voitures et de pièces automobiles. Les nouveaux droits sur les voitures importées sont entrés en vigueur le mercredi 2 avril. Trump a promis d'imposer des droits sur les composants à partir du mois de mai ou plus tard.
Le président américain a déclaré que l'imposition de droits de douane entraînerait une "croissance considérable" de l'industrie automobile américaine, stimulerait les investissements dans ce secteur et contribuerait à la création de nouveaux emplois. Toutefois, de nombreux analystes estiment que cette mesure pourrait entraîner l'arrêt d'une partie de la production automobile américaine, une hausse des prix et une détérioration des relations avec les partenaires commerciaux.
Selon le département du commerce, les États-Unis ont importé pour 214 milliards de dollars de voitures particulières en 2024, le Mexique, le Japon, la Corée du Sud, le Canada et l'Allemagne étant les principaux fournisseurs. Parallèlement, le Mexique, le Japon, la Corée du Sud, le Canada et l'Allemagne bénéficiaient d'un accès en franchise de droits au marché automobile américain en vertu des accords de libre-échange conclus pendant le premier mandat du président Donald Trump.
Source : WSJ
