Le dernier coup russe porté à Kiev a été réalisé avec des missiles nord-coréens KN-23
Dans la nuit du 24 avril, la Russie a utilisé pour la première fois des missiles balistiques KN-23 modifiés, d'origine nord-coréenne, lors d'une attaque combinée sur Kiev, les associant à des missiles de croisière et à des drones kamikazes.
Ce que l'on sait
D'après Defense Express, l'analyse des débris indique l'utilisation de plusieurs missiles KN-23, lancés dans le cadre d'une attaque massive, dans laquelle la capitale ukrainienne est devenue la principale cible. Les lancements ont été effectués depuis les territoires des régions de Briansk, Voronej et Koursk de la fédération de Russie.
Au total, 11 missiles balistiques ont été lancés, dont les forces de défense aérienne ukrainiennes ont pu détruire sept. L'ennemi a également tiré 37 missiles de croisière X-101, dont 31 ont été interceptés, et six des 12 missiles de mer "Kalibr" ont été détruits. Tous les quatre missiles guidés de type X-59 / X-69 ont également été neutralisés, tandis que six missiles du système OTRK "Iskander" ont percé la défense.
Une menace distincte a été représentée par 145 drones d'attaque Shahed-136, dont 64 ont été abattus, 68 ont été perdus localement, et seulement 13 ont pu atteindre leurs cibles.
La confirmation de l'utilisation des KN-23 est une vidéo de Kiev, où un missile est tombé dans une zone résidentielle, provoquant une forte explosion. Même en cas d'interception des missiles balistiques, leurs charges utiles peuvent détoner lors de la chute, ce qui représente un danger sérieux pour la population civile.
Auparavant, selon les informations du GUR, les Russes avaient effectué des améliorations des KN-23, notamment pour augmenter la précision et la stabilité du missile. Les tentatives précédentes d'utiliser ces missiles se terminaient souvent par un échec - jusqu'à 50 % d'entre eux se détruisaient en vol, et les écarts par rapport aux cibles atteignaient jusqu'à un kilomètre et demi. En août et juillet 2024, les missiles KN-23 tombaient sans succès dans les forêts de la région de Kiev.
Cependant, les modifications actuelles permettent probablement à la Russie de cibler délibérément des quartiers résidentiels, utilisant ces missiles comme un outil de terreur contre la population civile.
Source: Defense Express
